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UVOD
13 janvier 2007

Odonto-coelioscopie

Actualité thérapeutique

Peut-on se passer de loupes ? Existe-t-il une alternative ? Une fois de plus le FISH apporte une solution innovante. Dans son numéro d’avril, une communication de l'UVOD ( signée des professeurs I. Fall et Y. Penser ) aborde le problème et tente de le résoudre par une voie originale et prometteuse.
Le constat est le suivant : à force de travailler à distance de la cavité buccale, les dentistes présentent à la fois des troubles de la vue et du rachis. L'usage de loupes permet de répondre partiellement mais ne résout pas les pathologies dorsales. Selon ces éminents praticiens, une seule technique permet à la fois d’apporter une solution aux deux problèmes et d'offrir un nouveau confort au patient : la cœlioscopie.

Ainsi, l'obturation de classe I par voie cœlioscopique diminue le stress du patient car elle se pratique sans agression directe de la cavité buccale. Le patient, sous anesthésie générale, n'a plus la faculté de se plaindre ni de bouger. Les praticiens apprécient. Le confort visuel de l'intervention est appréciable. Quant au dos, n'étant plus tordus sur leur siège, les praticiens découvrent une qualité d'exercice jusqu'alors inconnue.

L'étude post-opératoire montre une très nette diminution des douleurs dentaires des patients après traitement odonto-cœlioscopique mais par contre une importante augmentation des douleurs abdominales qui jusqu'à présent n'avaient pas été enregistrées dans les techniques buccales habituelles. Ces chiffres n'ont donc pas de valeurs significatives pour le moment.


Dans une interview exclusive , le Docteur Ramirez y Sanchez y Lopez y Rodriguez y Garcia - Dubois du cabinet de consultants spécialisés dans les nouvelles techniques de développement de la profitabilité et du qualificationnage des cabinets d'odontostomatologie libérale, Pognos y Fricos Por Couillones, affirme que : " Les cabinets qui dans un futur pas trop lointain pour être suffisamment proche ne seront pas équipés de bloc opératoire dentaire permettant de réaliser toutes les interventions de chirurgie dentaire et aussi de manucure (ndlr : afin sans doute d'augmenter la qualité d'accueil et donc l'image du praticien ) sous cœlioscopie seront condamnés à disparaître... Il est évident que le progrès c'est l'avenir et que celui qui ne se formera pas à ces nouvelles techniques modernes ne pourra que prendre le train en marche." Ce spécialiste de réputation mondiale, et même au-delà, a aussi précisé que dans ce dernier cas cela coûtera beaucoup plus cher.


Les auteurs de l'étude ont par ailleurs demandé son avis au Docteur X, praticien-conseil-chef-chef, qui a voulu conserver l'anonymat par obligation de réserve et souci de discrétion. Il nous rappelle que selon la nomenclature, une obturation une face est cotée SC 6 quelle que soit la technique, traditionnelle ou cœlioscopique, que ce tarif est opposable et que les praticiens qui oseront dépasser ce tarif s'exposeront à des poursuites et des répétitions d'indus. S'il a bien conscience qu'il n'est pas économiquement possible de pratiquer une classe I cœlioscopique à moins de 5000 euros, il nous rappelle que l'assurance maladie ne pas donner mieux que 14,16 euros. Les praticiens devront se rattraper sur le HN ou la prothèse. Par contre, il a attiré notre attention sur  la nécessaire rigueur qu'impose cette technique. Il serait prévu d'engager environ deux à trois mille praticiens vérificateurs et agents techniques pour vérifier d'une part que les praticiens pratiquant l'odonto-cœlioscopie ont des installations conformes et qu'ils emploient bien les quatorze assistantes qualifiées nécessaires et, d'autre part, que ces mêmes praticiens ne pratiquent pas de dépassement d'honoraires. Le Dr X nous indique que ce nouveau service aura un budget annuel de 20 à 30 millions d’euros, et que de ce fait, il n'est pas possible d'envisager une augmentation même minime des honoraires des dentistes.

L'article se termine par quelques réserves tenant à cette technique. Aujourd'hui, à cause de la taille des daviers, il paraît encore difficile d'envisager l'extraction de dents de sagesse par voie cœlioscopique. Par contre le professeur Fall formule beaucoup d'espoirs pour l'endodontie et l'implantologie. Le professeur Penser, quant à lui, nous a informé qu'une nouvelle instrumentation adaptée est en cours de développement en collaboration avec plusieurs fabricants mais que les devis de sa piscine n’étaient pas encore établis ! (ndlr : il doit s'agir d'une coquille dans l'article )

JFL


P.S : Pour ceux qui ne la connaissent pas encore, je rappelle que le FISH est la revue de la Fédération Internationale des Services Hospitaliers dont la parution est totalement irrégulière et incontrôlable et qu'elle a été fondée un 1er avril. Quant à l'UVOD, il s'agit de la très célèbre University for Vegetarian and Orgasmic Dentistery.

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